Szerkesztő:AttishOculus/Homokozó

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Biographie[szerkesztés]

Enfance et adolescence[szerkesztés]

Brigitte Bardot naît à Paris le 28 septembre 1934, au 5 place Violet dans le 15·10{{{1}}} arrondissement. Issue d'un milieu bourgeois, d'un père industriel, propriétaire des Usines Bardot et d'une mère au foyer, la jeune Brigitte reçoit une éducation stricte aux côtés de sa sœur Marie-Jeanne (dite Mijanou). Très jeune, elle se passionne pour la danse classique et fait ses premiers pas, à 7 ans, au cours Bourgat. En 1949, elle entrera d'ailleurs au Conservatoire de Paris et y obtiendra un premier accessit. Son père, qui a été couronné par l'Académie française pour un recueil de poèmes, était un passionné de cinéma et adorait filmer. De ce fait, de nombreux films de Bardot étant enfant existent (ce qui était assez rare pour l'époque). Sa mère, dite Toty, aimait particulièrement la mode et la danse. Ainsi, la famille Bardot faisait partie de la haute société et fréquentait le tout-Paris. Ils côtoyaient notamment beaucoup de directeurs de presse, de théâtre, de cinéma mais aussi des gens de la mode.

En 1949, à l'âge de 15 ans, elle est engagée par la directrice de Elle et du Jardin des Modes, Hélène Lazareff, qui était une grande amie de sa mère (elle ne s'est pas fait remarquer dans un train en marche ou dans la rue par cette dernière comme le veut la légende). Très vite, Brigitte est promue « mascotte » du magazine Elle dont elle fait la couverture. Grâce à cette couverture, le réalisateur Marc Allégret la remarque et lui propose un rôle dans son prochain film Les lauriers sont coupés. Un film qu'elle ne fera jamais mais elle venait de rencontrer un jeune assistant, Roger Vadim. Dès lors, les deux amoureux - elle n'a que 15 ans et lui près de 22 - ne se quittent déjà plus. Ses parents n'approuveront jamais leur relation et tenteront, en vain, de les séparer.

Premiers pas au cinéma[szerkesztés]

En 1952, Jean Boyer lui offre un petit rôle, son premier, dans Le Trou normand avec Bourvil. Elle l'accepte sans savoir qu'elle entrait dans un monde qu'elle détesterait plus tard et dont elle aurait du mal à sortir. Très vite, elle enchaîne avec Willy Rozier qui lui offre son second rôle dans Manina la fille sans voiles. Côté vie privée, ayant atteint l'âge de ses 18 ans, son père lui donne l'autorisation pour qu'elle se marie avec Roger Vadim (la majorité étant encore à 21 ans à l'époque). Mariage qui sera célébré à l'église de Passy le 21 décembre 1952.

En 1953, elle connaît sa première et unique expérience au théâtre en jouant L'Invitation au château de Jean Anouilh, dans une mise en scène d'André Barsacq. Des planches qu'elle ne chevaucha que quelques mois. Cette même année, elle rencontre celle qui fut son impresario tout au long de sa carrière, Olga Horstig. Brigitte Bardot poursuit ainsi ses rôles dans de petits films, comme en 1953, à 19 ans, où elle joue dans Un acte d'amour. Mais c'est au Festival de Cannes où un premier tournant dans sa carrière s'effectue. Car la simple starlette qu'elle est éclipse déjà les stars de l'époque. Elle déclenche les flashs des photographes et son sex-appeal ébranle la Croisette, dont l'acteur Kirk Douglas qui aurait même tenté de l'emmener aux États-Unis.

Dès lors, elle enchaîne avec des dizaines d'autres films, tels que Futures vedettes de Marc Allégret, Les Week-ends de Néron de Steno, Les Grandes Manœuvres de René Clair où elle tient un second rôle aux côtés de Gérard Philipe et Michèle Morgan, mais aussi Cette sacrée gamine ou encore En effeuillant la marguerite.

La consécration[szerkesztés]

Mais c'est en 1956, à 22 ans, qu'elle entre dans la légende du cinéma mondial, devenant un mythe vivant, un modèle social et un sex-symbol international, grâce au film de Roger Vadim, Et Dieu… créa la femme. Elle y joue le rôle de Juliette Hardy face à Curd Jürgens, Christian Marquand et Jean-Louis Trintignant. Vadim définissait ainsi le personnage que tenait Brigitte Bardot : « Je voulais, à travers Brigitte, restituer le climat d'une époque, Juliette est une fille de son temps, qui s'est affranchie de tout sentiment de culpabilité, de tout tabou imposé par la société et dont la sexualité est entièrement libre. Dans la littérature et les films d'avant-guerre, on l'aurait assimilée à une prostituée. C'est dans ce film, une très jeune femme, généreuse, parfois désaxée et finalement insaisissable, qui n'a d'autre excuse que sa générosité. » À sa sortie en France, le film eut un succès modéré, mais en 1957, Et Dieu créa...la femme sortit aux États-Unis et là, le film fit sensation et déchaîna passions et attaques (notamment par la censure). Il fut interdit dans certains États mais connut un grand succès. Et c'est par le biais de ce succès américain qu'il ressortit en France et y connut un triomphe retentissant. Ce film fut le cadeau d'adieu de Roger Vadim à Brigitte Bardot comme il se plaira à le dire par la suite. Ils divorcèrent quelques mois plus tard, Bardot s'en allant aux côtés de Jean-Louis Trintignant.

Dès lors, le mythe B.B. se créa : cheveux blonds clairs, très longs, en cascade de boucles et de crans ou encore la célèbre "coiffure choucroute". Des yeux fardés d'un eye-liner noir s'étirant, la bouche rouge ou rose vif entourée d'un tracé de crayon assorti. Des vêtements sexys et moulants, tailleurs, jupes prince de galles, taille entourée d'une grosse ceinture, robes ou jupes amples à motif vichy (mode qu'elle lança à l'époque), ballerines, jean's, tee-shirts, etc. Mais aussi, de grandes personnalités telles que François Nourissier, Marguerite Duras, Jean Cocteau ou encore Simone de Beauvoir s'intéressaient à elle et lui consacraient des articles. La « Bardolâtrie » était née.

Devant ce succès planétaire, Hollywood lui fait miroiter de fabuleuses propositions, mais elle refusera toujours, désirant rester une valeur française. Entre temps, elle fait l'acquisition de la Madrague, sur la route des Canebiers à Saint-Tropez en 1958, et contribue ainsi à faire de ce village déjà connu dans les années 1920 et 30 par des artistes et écrivains tels que Colette, un endroit de légende par sa seule présence et par les folles nuits de fêtes tropéziennes qu’elle anime. On lui prête une vie dissolue et pleine d'amants, comme à cette époque où elle a une liaison avec Sacha Distel. Dès lors, ses moindres faits et gestes sont traqués, épiés et déformés, les paparazzi ne la lâchent plus. S'en suivra d'ailleurs un film documentaire en 1963, Paparazzi, sur ces photographes qui la harcèlent. Elle sera adulée et détestée comme peu d'actrices de son vivant. Des millions de journaux feront de sa photo leur couverture à travers le monde et elle fera l'objet d'un nombre incalculable d'articles la mettant en vedette ou la dénigrant parfois violemment.

B.B. enchaîne les films à succès avec les plus grands acteurs du moment, comme en 1957 où elle tourne dans Une Parisienne, une comédie de Michel Boisrond avec Henri Vidal. Le duo, qui plut beaucoup au public, se retrouva deux ans plus tard, toujours sous la direction de Michel Boisrond, dans Voulez-vous danser avec moi ? marqué tragiquement par la mort de Henri Vidal peu après la fin du tournage.

En 1958, sort dans les salles En cas de malheur, de Claude Autant-Lara, avec Jean Gabin et Edwige Feuillère, l'histoire d'un avocat parisien compromettant sa carrière et son ménage par amour pour Yvette, une jeune femme ayant commis un petit braquage qui a mal tourné. Un des grands classiques du cinéma français. Gabin, qui se demandait au départ au sujet de Bardot, quelle était cette chose qui se baladait toute nue, et qui dira par la suite qu'il la considérait comme une vraie comédienne.

Puis en 1959, elle tourne dans Babette s'en va-t-en guerre de Christian-Jaque avec Francis Blanche et un acteur qu'elle impose, Jacques Charrier. Ce dernier la séduit et il l'épouse le 11 juin de la même année sous le feu des médias du monde entier. Le 11 janvier 1960, elle accouche, à son domicile (ne pouvant sortir de chez elle, son appartement étant cerné par les photographes), d'un garçon, Nicolas Charrier, dont la naissance fut un événement mondial.

Le sex-symbol des années 60[szerkesztés]

En 1960, sort sur les écrans La Vérité, avec Charles Vanel, Sami Frey et Marie-José Nat, le récit d'un crime passionnel. Son meilleur film, dira-t-elle. Néanmoins, Henri-Georges Clouzot, le réalisateur, lui aura fait vivre un éprouvant tournage. De plus, son incapacité à s'occuper de son enfant, son ménage mis à mal par les pressions de toutes parts, la trahison de son secrétaire personnel qui dévoila nombre de ses secrets à la presse, la pression inouïe des journalistes et les agressions perpétuelles des « fans » la poussent à bout. Brigitte Bardot fait une tentative de suicide le jour de son anniversaire, le 28 septembre 1960. Plongée dans le coma, elle s'en sortira par miracle.

En octobre 1961, l'argentin Jorge Vieira débarque sur les ondes radiophoniques avec un titre qui fut un succès planétaire : Brigitte Bardot Bejo. La chanson fera le tour du monde et Dario Moreno reprendra le titre plus tard.

En 1962, elle entame ce qui sera alors son premier combat pour la cause animale, en militant pour le pistolet d'abattage indolore dans les abattoirs. Elle fut reçue à l'Elysée et obtint, quelques années plus tard des pouvoirs publics, « l'étourdissement préalable à l'abattage ».

La même année, Brigitte Bardot fait son entrée dans le dictionnaire le Petit Larousse.

En 1963, à 27 ans, elle tourne dans le chef-d'œuvre cinématographique, Le Mépris, de Jean-Luc Godard, avec Michel Piccoli et Jack Palance à Capri, dans la célèbre Villa Malaparte, conçue par l'architecte Adalberto Libera. Le film fut accueilli à l'époque de façon mitigée. Elle dira plus tard qu'elle n'a jamais vraiment bien compris "l'esprit Godard" mais qu'elle s'était bien amusée sur le tournage du film. Par ailleurs, Michel Piccoli disait d'elle : « Brigitte Bardot fut, au début de l'entreprise, ravie qu'un cinéaste comme Godard lui demande de travailler avec lui. Bien qu'intimidée, elle était parfaitement consciente de ce qui l'attendait. Mais en même temps, il y avait quelque chose d'assez bouleversant dans sa manière d'être, sa doléance, son non-besoin d'effort ».

Puis en 1965, elle joue aux côtés de Jeanne Moreau dans Viva Maria! de Louis Malle, réalisateur qu'elle retrouvait trois ans après Vie Privée. L'histoire de deux chanteuses de cabaret, au Mexique, embrassant une cause révolutionnaire. Le film eut un très gros succès, notamment aux États-Unis, où B.B. partit en faire la promotion. Elle fut reçue par la presse et le public comme les plus grandes stars hollywoodiennes. À cette période, Bardot était au sommet de sa beauté et de sa gloire.

En 1966, le milliardaire allemand Gunter Sachs envoie une pluie de pétales de roses sur la Madrague depuis son hélicoptère pour lui déclarer son amour et la demander en mariage. Elle l'épouse en troisièmes noces le 14 juillet 1966 à Las Vegas. Leur union durera deux ans. Elle devra affronter l'année d'après une foule hystérique au Festival de Cannes 1967 avec son mari, alors qu'elle présentait le film hors-compétition de ce dernier. Ce fut sa dernière apparition cinématographique officielle.

Toujours en 1967, Brigitte Bardot vit une idylle avec Serge Gainsbourg. Elle devient sa muse et il lui écrit ainsi une dizaine de chansons, parmi lesquelles ses plus grands succès : Harley Davidson, Bonnie & Clyde, Contact, Comic Strip (duo dont une version existe également en anglais), Bubble Gum, La Bise aux hippies (où BB chante en duo avec Sacha Distel, Gainsbourg apparaissant en guitariste hippie dans le show télévisé), L'Appareil à sous, Je me donne à qui me plaît ou encore Je t'aime… moi non plus, mais Bardot, étant encore mariée à Gunter Sachs à l'époque, demande à Gainsbourg de ne pas sortir le titre, ce dernier acceptera. À leur rupture, il lui dédiera une chanson-hommage : Initials BB.

La même année, elle participe au Sacha Show où elle chante avec Sacha Distel, puis au Show Bardot, à l'occasion des fêtes de fin d'année, qui lui est entièrement consacré et qui connaît un succès télévisuel mondial, notamment aux États-Unis. Parallèlement, Claude Bolling, Jean-Max Rivière, Gérard Bourgeois et tant d'autres compositeurs lui écrivent des chansons telles que C'est Rigolo, Invitango, La Madrague, Les Amis de la musique, Everybody loves my baby, Moi je joue, La Fille de paille, Le Soleil, Oh ! Qu'il est vilain, etc.

En 1968, Charles de Gaulle déclare que Brigitte Bardot rapporte autant que les devises Renault à la France. Le président l'apprécie également pour sa simplicité, son franc-parler et sa bonne humeur, il lui propose ainsi d’être le modèle du buste de Marianne exposé dans toutes les mairies de France. Ella accepte et devient ainsi la première femme à incarner les traits du symbole français. Le buste sera réalisé par le sculpteur Aslan. Elle sera suivie plus tard par Mireille Mathieu, Catherine Deneuve, Sophie Marceau, Laetitia Casta et Évelyne Thomas.

La fin du vedettariat[szerkesztés]

En 1970, Michel Deville la montre joyeuse et mutine dans L'ours et la poupée aux côtés de Jean-Pierre Cassel. En 1971, elle joue dans Boulevard du rhum, de Robert Enrico avec Lino Ventura, l'histoire du film se déroule au temps de la prohibition. La même année, c'est aux côtés de Claudia Cardinale qu'elle tourne Les Pétroleuses, de Christian-Jaque, une comédie-western. Ces trois films furent ses derniers succès cinématographiques.

En 1973, après avoir tourné son dernier film, L'Histoire très bonne et très joyeuse de Colinot trousse-chemise, de Nina Companeez, après 21 ans de carrière, soit près de 50 films et 80 chansons, n'en pouvant plus de toute sa surmédiatisation et du cinéma, anticipant ainsi sa retraite artistique, elle se retire définitivement du 7·10{{{1}}} art. Décidant de se consacrer désormais à une autre passion qui lui tient depuis longtemps à cœur : la défense des animaux. Elle qui déclarait quelques années auparavant : « Je ne suis qu'une femme comme les autres, j'ai un nez et une bouche, j'ai des sentiments et des pensées, mais ma vie devient impossible. Mon âme ne m'appartient plus. Pour moi, le vedettariat est un monstre. Je ne peux pas vivre comme je l'entends. Mon existence est tout simplement souterraine. Si je veux sentir de l'air frais chez moi, je ne peux pas ouvrir la fenêtre, parce qu'il y aura un photographe assis sur le toit d'en face. Il y a bien des choses dans ma vie dont je ne puisse pas dire c'est à moi ».

La défense animale[szerkesztés]

En 1977, elle déclenche une vaste campagne médiatique en partant sur les glaces polaires du Canada, à Blanc-Sablon, afin d'y dénoncer le massacre des blanchons organisé pour leur fourrure. Son périple va durer cinq jours sous une pression médiatique inouïe, et à son retour en France, elle réussira à faire voter l'interdiction du commerce de leur fourrure (qui fut ensuite abolie), grâce notamment au soutien du président de l'époque, Valéry Giscard d'Estaing.

Suite à son action au Canada, en 1978, Brigitte Bardot publie un livre imagé destiné aux enfants, Noonoah, le petit phoque blanc, racontant la vie d'un bébé phoque sauvé par un esquimau des chasseurs.

En 1982, elle reprend exceptionnellement les studios d'enregistrements pour une dernière chanson, en hommage aux animaux : Toutes les bêtes sont à aimer. Une chanson qui connaitra un petit succès.

Puis en 1985, elle est faite chevalier de la Légion d'honneur par le président François Mitterrand, mais Brigitte Bardot ne viendra jamais se faire remettre sa décoration, par conséquent, elle la refusera.

En 1986, 19 ans après son enregistrement, Brigitte Bardot propose à Serge Gainsbourg de ressortir des coffres de chez Philips Je t'aime… moi non plus. La chanson, chantée entre temps par Jane Birkin connaitra un certain succès.

La même année, elle créé la Fondation Brigitte Bardot, organisme voué à la protection des animaux, qu'elle finance par une vente aux enchères d'objets, bijoux et effets personnels afin d'obtenir les 3 millions de francs nécessaires, et auquel elle lègue la Madrague pour assurer sa pérennité. En 1992, la fondation est déclarée d'utilité publique par le Conseil d’État. À connaître, les grands combats de la Fondation Brigitte Bardot sont : la lutte contre la captivité des animaux sauvages (telle que dans les cirques ou les zoos), le transport des animaux de boucherie, l'hippophagie, la fourrure, les expérimentations animales, les abus de la chasse, les combats d'animaux (tels que les corridas ou combats de coqs), la chasse aux phoques, la chasse à la baleine, le braconnage ou encore les abandons d'animaux de compagnie. Sa Fondation a également créé un refuge "paradisiaque" en Normandie, la Mare Auzou.

Brigitte Bardot présente également de 1989 à 1992, les émissions SOS Animaux, produites par Roland Coutas et Jean-Louis Remilleux, elles servent à sensibiliser l'opinion publique sur les souffrances affligées aux animaux. Il s'en suivra 13 émissions qui connaîtront un grand succès d'audimat.

Le 16 août 1992, elle épouse en quatrièmes noces, en Norvège, Bernard d'Ormale, un industriel et sympathisant du Front National avec qui elle vit depuis à Saint-Tropez.

En 1993, est créé à Hollywood, le Brigitte Bardot International Award, récompensant chaque année le meilleur reportage animalier. Brigitte Bardot, très touchée du geste des Américains, n'assistera toutefois jamais à la cérémonie.

En 1995, le dalaï lama devient membre d'honneur de la Fondation Brigitte Bardot.

Puis, en 1996, elle publie le tome 1 de ses mémoires : Initiales BB, retraçant son enfance et toute sa période de star. Ce livre a été traduit en 23 langues et vendu à plus d'un million d'exemplaires dans le monde. Elle aura, dit-elle, mis 21 ans à l'écrire. Le Carré de Pluton, le tome 2, sort en 1999, il commence en 1973, à son arrêt du cinéma, jusqu'en 1996, où elle décrit notamment toutes ses batailles pour les animaux. Elle le qualifie comme étant son testament.

Le 11 février 2000, une triste épreuve l'attend, la mort de Roger Vadim. Elle assistera à son enterrement quelques jours plus tard, à Saint-Tropez, en présence notamment des quatre anciennes épouses du réalisateur (Catherine Deneuve, Jane Fonda, Annette Stroyberg et Catherine Schneider) ainsi que de Marie-Christine Barrault, sa dernière compagne.

En 2002, à l'occasion de la coupe du monde de football, Brigitte Bardot appelle à un boycott des produits sud-coréens afin de protester contre la consommation de viande de chien et de chat en Corée du Sud. Suite à cet appel, elle recevra, dira-t-elle, plusieurs milliers de lettres de menaces de mort.

Puis en 2003, elle créé de nouveau le scandale mais bien différemment cette fois-ci, en publiant Un cri dans le silence, où elle exprime l'ensemble de ses idées personnelles sur la vie et dévoile certains points de vue ouvertements en faveur de l'extrême droite. Elle est condamnée en juin 2004 pour propos racistes.

En 2006, elle continue sa croisade contre la chasse aux bébés phoques, en repartant près de trente ans après au Canada où, pour une seconde fois, elle réussit à alerter le monde. Un combat gagné en France puisque grâce à son intervention entre autres, le président Jacques Chirac décida d'adopter un embargo définitif sur les produits dérivés de la chasse aux phoques.

La même année, le 28 septembre, elle fête ses 72 ans, mais aussi les 20 ans de sa Fondation. À cette occasion, elle décide de sortir un livre, Pourquoi?, retraçant les 20 années d'existence de sa fondation. Une fondation qui compte aujourd'hui plus de 57.000 donateurs répartis dans plus de 20 pays.

À l'occasion des Élections présidentielle de 2007, Brigitte Bardot, agacée de voir son nom lié au parti de Jean-Marie Le Pen, affirme n'avoir jamais été membre du Front National ni d'aucun autre parti politique et et annonce qu'elle ne votera pas, car, selon elle, aucun des 12 candidats ne se soucie de la condition animale.